Une journée verte sans circulation a été décrétée récemment à Madagascar, plus précisément le 03 décembre 2017 dernier, par le biais du Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts.
Cette décision gouvernementale a été prise pour attirer justement l’attention de la population malgache à vivre en harmonie avec l’environnement. Le respect de ce qui l’entoure a été le premier devoir recommandé par les autorités aux citoyens pour marquer cette journée spéciale en utilisant notamment des moyens de locomotion qui ne polluent pas l’air. Ainsi, il a été conseillé à la communauté de prendre entre autres, des véhicules non motorisés comme les vélos ou bien les rollers, d’après le communiqué du ministère. Par ailleurs, une course collective a été organisée dans les rues de la ville d’Antananarivo pour sensibiliser les habitants de la capitale.
Sensibilisation insuffisante
En général, cette «journée verte sans circulation» a été peu suivie par les gens de la ville. En effet, on a constaté par exemple que la majorité des transports en commun, plus connu sous l’appellation de «taxis be» ont continué à circuler dans les rues. Par ailleurs, beaucoup d’individus ont pris leur moyen de déplacement habituel pour se rendre dans des endroits différents. En fait, la population tananarivienne est depuis toujours habituée à utiliser des moyens de transport particulièrement le bus depuis son entrée dans le troisième millénaire. Dans la même foulée, la capitale de Madagascar comme les autres grandes villes du monde est très connue par les nombreuses voitures qui y circulent.
Deux grandes raisons qui ont amené cet échec dans la sensibilisation, selon Rantotahina Rahoiliarison. Sinon, ce père de famille de signifier l’importance de la pollution sortie des pots d’échappement des automobiles ou encore les impacts négatifs des feux de brousse. Pour sa part, une étudiante Gina Razafiarisoa comme la plupart des Malgaches habitant dans la capitale, ne savait même pas ce qu’il en était. Bref, non seulement la population malgache n’était même pas au courant de la «journée verte sans circulation » ; elle ignorait totalement les tenants et aboutissants de celle-ci.
En tout cas, il est clair que la diminution du dioxyde de l’azote issu du gaz d’échappement ne s’élimine pas en 24 heures dans la mesure où l’embouteillage fait la loi dans la circulation sans parler les innombrables voitures usées dans les rues d’Antananarivo. Par contre, un geste écologique comme celui d’une journée sans circulation est synonyme de la réduction d’un quart de gaz à Paris, la capitale française.